21.3.08

Bienvenue chez les fous !

"Seul un fou irait assurer sa maison chez une compagnie en déficit notoire, qui aurait donc du mal à rembourser en cas d'incendie. C'est pourtant ce que nous faisons pour notre santé. Et personne ne tire la sonnette d'alarme."

(Jean-Marc Vittori, Dictionnaire d'économie à l'usage des non-économistes, article "Sécurité sociale")

"Notre sagesse, c'était de ne pas chercher à comprendre, de ne pas imaginer l'avenir, de ne pas nous mettre en peine pour savoir quand et comment tout cela finirait ; de ne pas poser de questions, et de ne pas nous en poser."

(Primo Levi)

4 commentaires:

Unknown a dit...

J'aime bien la variante "Plus on est de fous, moins y a de riz", particulièrement adaptée dans le cas de la SS :)

Unknown a dit...

Pas un petit mot sur la réforme proposée par Pascal Salin dans le Figaro Magazine : "ouvrir l'assurance-maladie à la concurrence européenne" (il donne donc à penser que ce n'est pas encore effectué) ?

Laure Allibert a dit...

Je n'ai pas lu cet article.

Je le copie ici pour mémoire :

Europe - Pascal Salin* :
«Ouvrir l'assurance-maladie
à la concurrence européenne»

20/03/2008

Pour les hommes de l'Etat, renforcer la construction européenne signifie essentiellement coordonner et organiser les pouvoirs en Europe, développer l'Europe politique, combler le «déficit démocratique». Mais il n'est pas nécessaire de « construire » l'Europe, suivant en cela le rêve technocratique de tous les planificateurs du monde, ce rêve qui a conduit partout à l'échec économique et même à l'asservissement des populations. Il faut seulement laisser les Européens agir et échanger librement, c'est-à-dire permettre à la concurrence de jouer partout son rôle. Il existe actuellement en Europe un étonnant paradoxe: les autorités européennes prétendent défendre la concurrence au moyen d'une «politique de concurrence» qui constitue en fait bien souvent un obstacle à la liberté d'agir, donc un obstacle à la concurrence. Mais elles ne veulent pas se soumettre elles-mêmes à la discipline de la concurrence. Celle-ci impliquerait concrètement, par exemple, de ressusciter la «directive Bolkestein», c'est-à-dire de laisser à tous les Européens la liberté d'acheter des services soumis aux règles fiscales ou légales du pays d'origine; de renoncer définitivement à tout effort d'harmonisation fiscale pour laisser au contraire s'épanouir la concurrence fiscale ; ou encore de permettre à tous les citoyens d'acheter leur assurance-maladie au prestataire de leur choix dans le pays de leur choix, sans être obligés de s'affilier au régime obligatoire d'un monopole public. Pour que l'intégration européenne ait un sens, il n'y a pas d'autre voie que de rendre leur liberté à tous les Européens.
* Professeur à l'université Paris-Dauphine.

EiriaTem a dit...

Prouvez le merci! Trop facile d'envoyer ça sans preuve...

Je peux vous dire que je suis moi même sous la contrainte de l'urssaf et je ne vois rien qui ne les fera lacher prise...

"Quant à sa plainte au pénal, d'après un autre indépendant qui a quitté la SS il y a de nombreuses années, elle a toutes les chances d'être efficace. Dans son propre cas, la seule menace de porter l'affaire au pénal a suffi pour que la RAM le radie de ses listes, rembourse le trop perçu et ne lui envoie plus jamais d'appel de cotisation."